Après l’Affaire Professeur Songué Diouf, voici celle de Birima Ndiaye, participant à l’émission Diakarlo. Un jeune syndicaliste du nom de Khadim Guèye l’accuse d’agressions physique et verbale ce lundi à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis dont Birima officie.
Ce dernier estime que le syndicaliste lui a asséné des coups de poings, le blessant à la tempe et aux lèvres inférieures. « Ce lundi à 14h, il n’a pas aimé que je ne lui ai adressé la parole et il m’a invectivé, m’insultant. Comme je n’ai pas daigné lui répondre comme il s’y attendait, il m’a attaqué, m’envoyant des coups sur la tempe et les lèvres inférieures. Je ne me suis pas défendu et un de ses nervis, Massada Sow m’a saisi au collet pour me jeter dehors », a-t-il dit au micro de Senego. Khadim Sèye argue que Birima Ndiaye ne s’est pas arrêté en si bon chemin. « Il m’a rattrapé avec son véhicule, m’insultant et menaçant de licenciement », poursuit-il.
L’ancien président des jeunes du CNTS CROUS affirme que tout est parti d’un éventuel renouvellement du bureau syndical qui devait se faire dans un délai de trente (30) jours, mais, à l’en croire, « cela a duré 4 ans. Vendredi dernier, j’ai fait quatre exemplaires de feuilles de pétitions pour qu’une décision soit prise au plus vite. Mais, visiblement, il n’a pas aimé. Dès ce mardi, je
vais déposer une plainte au niveau du Procureur de Saint-Louis, uniquement pour laver mon honneur. Qu’il me licencie, comme il tient à le faire souvent avec les autres. Pour moi, un syndicaliste doit être au chevet de ses agents, mais pas de semer la terreur comme il aime faire », se plaint la présumée victime.
Birima: « c’et un enfant, je pense qu’il a des dépressions »
Joint au téléphone par Senego, Birima Ndiaye préfère rire des accusations de Khadim Sèye: « si ce qu’il avance est vrai, il n’a qu’à aller porter plainte. C’est faux. Pourquoi le frapper si je peux le licencier? C’est mon agent, il me doit tous ses avantages et je sais les manigances qu’il fait dans l’Université. C’est un enfant, je pense qu’il a des dépressions nerveuses. Je pèse 130 kg, si je l’avais touché, c’est la police qui m’aurait cueilli. Je suis le n°2 de cet établissement, je ne suis pas n’importe qui. Il voulait que je le reçoive dans mon bureau, chose que j’ai refusée et c’est tout »
(Source: SENEGO)