Au moment où Idrissa SECK parlait de Deal sur les conditions hypothétiques de la libération en catimini du fils de Wade, beaucoup de sénégalais ont en effet eu un haut-le-cœur. Mais aujourd’hui, les protestations du gouvernement sénégalais tendant à mettre fin aux correspondances tonitruantes du candidat du PDS sur le Sénégal, laisse penser que Idy a bel et bien raison.
A beau balayer d’un revers de mains les propos d’Idrissa SECK faisant état de « Deal international », dès les premiers instants de la déportation de Karim Meissa Wade sur le Qatar, on finit par lui décerner un satisfecit, sur sa capacité politique à analyser cette boite à pandore, et de la nommer comme telle, dans un landerneau politique jadis dubitatif. D’aucuns croyaient mordicus qu’il travaillait à implanter coûte que coûte cette « notion péjorative », dans l’arrière-boutique des sénégalais, pour des raisons éminemment politiques. Mais voilà, il en est autrement. Parallèlement, Karim s’est plaint d’avoir été exilé de force de son propre pays, via sa présentation de condoléances à la communauté mouride éplorée, pour le rappel à Dieu de l’illustre Khalife général des mourides, Serigne Sidy Makhtar Mbacké. Une correspondance qui n’a pas été du goût du pouvoir. S’y ajoute sa participation au récent colloque international portant sur l’Islam et Paix, tenu au King Fahd Palace, où en présence de ses émissaires, son nom a été prononcé plus d’une fois. Ainsi ce faisceau de correspondances périodiques, qui immortalise sa présence morale à chaque fois que de besoin, sur la terre de la teranga, a eu comme effet immédiat, de pousser les autorités de la République, à protester auprès de leurs homologues Qatari, pour qu’elles y mettent fin. Idy devenu aujourd’hui le principal challenger de Macky en direction de la prochaine présidentielle, avait parlé de « Deal international ».En effet c’en est un, aujourd’hui. L’histoire lui aura donné raison face à ses adversaires qui tentent de museler Karim depuis le Qatar. Et ce, dans un pays comme le nôtre, où la démocratie au sens diachronique du concept, a toujours été citée en exemple, en Afrique au Sud du Sahara.