Suite à une saisine de la Gendarmerie royale et en coordination avec la Coalition Biens Mal Acquis, Sherpa réclame l’ouverture d’une enquête concernant les conditions ayant permis à des hommes d’Etat africains et leurs entourages de se constituer un patrimoine immobilier au Canada.
En clair, le communiqué, publié ce jeudi par l’Afp, informe que les dirigeants de six pays africains sont visés par une plainte de l’Ong de William Bourdon, qi compte relancer la machine. Il s’agit du Tchad, du Gabon, du Congo-Brazzaville, de l’Algérie, du Burkina Faso et du Sénégal.
Ainsi, pour ce qui concerne le pays de la Teranga, des proches du président déchu, Me Abdoulaye Wade, sont dans le collimateur de Sherpa. Pour rappel, l’ex-ministre des Affaires étrangères avait été cité en juin 2017 dans une affaire de possession de biens au Canada.
« Sherpa s’attaque aussi à des proches du fils de l’ancien président Abdoulaye Wade : un ancien ministre et un ami de son fils condamné pour corruption, reconnu coupable de lui avoir servi de prête-nom pour détourner l’équivalent de 165 M$. Ces biens immobiliers, selon le quotidien, se situent à Montréal, à Ottawa et dans une cossue région montagneuse québécoise. Le Journal évoque plus de 30 millions de dollars canadiens (19 millions d’euros) investis au total », relate notre source.
Ainsi, la Coalition a précisé à l’Afp que des poursuites seraient également entamées contre « les intermédiaires — les cabinets d’avocats et même les banques — qui ont collaboré avec ces gens-là ».
dakaractu