Le Sénégal compte 6 mille nouveaux cas d’insuffisance rénale par an. L’information est fournie par le professeur Bocar Diouf, président de l’Association sénégalaise de néphrologie. C’était hier, jeudi 22 février, au cours du 3e congrès de la Société sénégalaise de néphrologie (du 22 au 24 février).
«C’est une pathologie qui peut être guérie, si on prend les mesures qu’il faut, signale Pr Diouf. La loi a été déjà votée. Mais il faut un décret présidentiel qui doit créer l’organe de régulation qui va accréditer les hôpitaux et dire qui va transplanter ou qui ne va pas le faire. Nous avons signé des partenariats avec la Tunisie, le Maroc, la France…, qui sont prêts à nous accompagner.»
Une personne atteinte d’une insuffisance rénale aiguë est condamné à mourir. Le taux de mortalité de ces cas est de 100%, selon le président de l’Association sénégalaise de néphrologie. Qui alerte : «C’est cela le problème que nous avons. Mais s’ils sont pris en charge de manière optimale, ils pourront vivre comme vous et moi.»
Pr Diouf de marteler : «L’insuffisance rénale évolue en plusieurs stades, mais toute insuffisance rénale ne va pas en dialyse. Elle évolue en 5 stades. Il faut dépister tôt pour éviter d’aller en dialyse. D’ailleurs, c’est 2% seulement qui sont en dialyses. Le nombre de dialysés dépende les centres de dialyse. Il y a 20 centres de dialyse en constructions.»