Ils sont inséparables. Ils ont joué ensemble, en club et en sélection. Ensemble, ils ont touché les cimes du foot français, connu quelques galères et, aujourd’hui, bordent Consolat, une équipe de National, qui se fleurit à Marseille dans les flancs de l’Om. Souleymane Diawara et actionnaire du club, qui ambitionne de construire un stade et bâtir un centre de formation. Mamadou Niang est entraîneur adjoint.
Et pourquoi le duo ne s’est-il pas constitué ou sur le banc ou au Conseil d’administration ? C’est que Niang est très foot alors que Diawara, lui, n’a plus envie de renifler au quotidien l’odeur du gazon.
«La pelouse ne me manque pas, confie le premier dans un entretien paru dans Le Parisien. C’est la différence entre Mamad et moi : lui est vraiment passionné par le jeu. Quand tu vas chez lui, il est toujours en train de regarder un match, un championnat étranger, en Colombie, en Argentine, au Chili… Moi, je n’ai jamais été comme ça. C’est pour ça qu’on fait une belle paire.»