Le directeur général des Mines au ministère des Mines et de la Géologie, a servi une réponse à Idrissa Seck qui demande à Macky Sall de publier les accords signés avec la Mauritanie lors de la récente visite du chef de l’Etat à Nouakchott, et qui concernent l’exploitation de gaz.
«La question des signatures de contrats entre Etats sur ce que l’on appelle des gisements frontaliers, est du domaine public. On a un gisement qui chevauche entre deux territoires et chaque pays à sa souveraineté sur ses ressources naturelle. Pour permettre l’exploitation optimale dans la sécurité, pour permettre à ce qu’un opérateur privé puisse avoir accès à ces gisements dans des conditions de stabilité, de paix entre deux Etat, il est nécessaire qu’un cadres politique, technique, réglementaire, administratif soit mis en place», a d’abord précisé Ousmane Cissé.
Poursuivant, le directeur général Mines martèle : «Nous sommes dans ce qu’on appelle le droit international, tout engagement pris par l’Etat du Sénégal, en dehors même de notre espace de souveraineté, doit faire l’objet d’une ratification. Cela ne devrait même pas faire l’objet d’un débat d’autant plus que tous les engagements, les contrats, les conventions bilatérales, les traités, tous ces documents sont traités en Conseil des ministres et au niveau du Parlement. Ils veulent installer le Sénégal dans ce qu’Emanuel Macron dit en France, dans une République de soupçon.»
A en croire Ousmane Cissé qui s’exprimait à Kébémer où il organisait des consultations gratuites pour les populations dans le cadre du Gamou annuel de Nger, « Idrissa Seck pose la question pour ne pas trouver de réponse ».