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Dernière tournure du procès de Khalifa Sall et Cie : Me Moussa Sarr tire du trou les 2 percepteurs-récepteurs

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Le procès de Khalifa Sall et Cie dans l’affaire dite de la caisse d’avance est sur sa dernière tournure. Apres les plaidoiries des avocats de la ville de Dakar, de la partie civile et le réquisitoire du procureur de la République, place maintenant aux plaidoyers de la défense.

Suivant la plaidoirie de Me Moussa Sarr, le conseil de Ibrahima Touré et Mamadou Oumar Bocoum, «le réquisitoire reprochait à mes clients l’association de malfaiteurs, d’escroquerie et de complicité de ce chef. D’une part, on soutient qu’il s’agit de fonds politiques alors que nos clients ont affirmé qu’il s’agit de caisse d’avance qui répondait aux normes».

Ainsi, pour la robe noire, ce qui a été mis à Dakar est une caisse d’avance. « Le rôle de mes clients, ma mission est un rôle de contrôleur formel, c’est-à-dire de vérifier si la personne qui a signé le mandat à cette qualité, ou les pièces justificatives adossées aux mandats sont exacts. Sur la vigilance, ils procédaient à toutes les vérifications et toutes les factures en apparences étaient en bonne forme», explique-t-il.

Car, poursuit l’avocat des receveurs-percepteurs, «il y’avait la signature, le Ninea et nous nous sommes limités à ce contrôle. On ne peut rien nous reproché d’autre. Ce qui est constant est que toutes les mentions obligatoires figures sur les factures. Et pour la récurrence du riz et du mil, on ne saurait dire sur quoi cette récurrence est une infraction. Mais, Dakar est peuplé de nécessiteux et les 30 millions même sont insuffisants. Ces faits qui nous sont imputés ne sont pas constituer et ne peuvent pas servir de base de poursuite. J’estime que nous devons être relaxés, nous renvoyer des fins de la poursuite sans peines, ni dépends».

S’agissant de la complicité de détournement et d’escroquerie, Me Sarr de préciser : «On ne nous a pas dit à quel moment on a assisté à la commission du faux. Et que pour ces prétendus faux document, nous n’étions pas au courant et nous n’intervenons en aucun moment. S’agissant du faux intellectuel, Bokoum et Touré ne sont pas membre de la commission de réception et ils n’étaient pas présents. S’il y’a manœuvres frauduleuses, faux, ils n’ont pas participé à aucune phase et es deux percepteur-récepteurs ont appris le faux au même moment que tout le monde».

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