Me El Hadj Diouf ne digère pas d’avoir été écarté du procès de Khalifa Sall alors qu’il était constitué pour défendre d’abord le maire de Dakar, ensuite (plus tard), le Conseil municipal de la Ville de Dakar, partie civile au procès.
Selon Me El Hadj Diouf, c’est désormais acquis qu’il y a des gens qui tremblent lorsqu’il prend la parole. Si son éviction du procès a pu avoir lieu, c’est parce qu’il est craint.
« Moi El Hadj Diouf, petit avocat, je croyais que je n’étais pas aussi fort, aussi dangereux, mais je viens de me rendre compte qu’il y a des gens qui tremblent chaque fois que je prends la parole. Je ne savais pas que j’étais aussi craint. Moi ce petit avocat noir, je ne savais pas que j’avais cette force supra naturelle, comme cet orage qui balaie tout sur son passage. Pourquoi ils tremblent ? Pourquoi ? C’est parce que j’ai avec moi la vérité. Cette vérité qui dérange et qui fracasse les combines. C’est ce qui fait trembler tous les comploteurs », a dit Me El Hadj Diouf dans les colonnes de Enquête.