Pilonnement sur pilonnement, le chef de l’Etat Macky Sall et le leader de Rewmi, Idrissa Seck n’entendent pas pour l’heure taire leurs « bombes croisées ».Chacun y va de ses « munitions » pour déstabiliser l’autre. Macky parle d’une bonne longueur d’avance qu’il a de ses adversaires, Idy lui réplique qu’il n’ira même pas au 2nd tour. La bataille médiatique est désormais enclenchée.*
Dans ce combat de la présidentielle de 2019, la bataille médiatique y occupe une bonne place. Quand les leaders politiques font dans la communication, les relayeurs de l’information se précipitent à divulguer les contenus. Macky en fin stratège a attendu que l’onde de choc des « bombes » de Idrissa Seck se tasse pour ensuite lui renvoyer la pareille. Entre temps, les responsables apèristes lui ont déblayé le terrain à l’instar du maire de Thiadiaye et par ailleurs directeur de cabinet du chef de l’Etat qui n’a de cesse de pilonner l’ancien Pm de Wade. Et en marge de la cérémonie de remise de financements destinés aux femmes mareyeuses, le Président Sall a « pulvérisé »l’opposition avant de marteler qu’il a une bonne longueur d’avance sur elle. Mais dans la foulée du criblage des ratés du pouvoir, Idy croit dur comme fer que si les populations qu’il rencontre dans le monde rural traduisent en acte leur désenchantement dans les urnes, Macky n’ira même pas au deuxième tour. Un point d’honneur que deux challengers se donnent pour se livrer une guerre médiatique sans merci, composante essentielle dans l’évolution de la dernière ligne droite qui nous mène à la présidentielle. Pour l’heure, les médias ont de quoi fourbir leurs « armes ».