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Education : L’Etat éclipse la dette de 16 milliards qu’il doit aux écoles privées

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La Fédération des établissements privés d’enseignement supérieur (Fepes) traverse une mauvaise passe. Pour cause alors que l’Etat lui doit une dette de 16 milliards de FCFA , voilà que du coté du ministère des finances, on martèle ne rien devoir à ces établissements. Une situation difficile  mais aussi complexe  au regard des  40.000 étudiants menacés  d’exclusion et des zones d’ombre qui ont conduit à cette nébuleuse.

Ce sera du jamais vu que de voir une polémique enfler entre la Fédération des établissements privés d’enseignement supérieur (Fepes) et la toute puissance publique censée  être au-dessus de la mêlée en ce qui concerne ses prérogatives régaliennes en matière d’éducation. En effet Le sureffectif noté dans les universités publiques a, depuis 2012, poussé l’Etat du Sénégal a envoyer chaque année le surplus de bacheliers dans les établissements privés d’enseignement supérieur. Ce qui en l’espèce l’oblige à casquer fort pour combler ce gap dans le privé. Nos confrères de Dakatimes nous renseignent que la Fepes a pondu un communiqué dans lequel, le collectif parle « d’un préjudice  immense » subi. Et déplore qu’en « dépit des mesures prises lors du Conseil des ministres, notre tutelle (ndlr : ministère de l’enseignement supérieur) reste muette et aveugle devant la situation de détresse qu’elle a causée dans le sous secteur de l’enseignement supérieur privé ». Mais, du côté du ministère des Finances, on estime que l’Etat ne doit rien aux écoles. Et que les responsabilités doivent être situées au niveau du ministère de l’Enseignement supérieur. C’est à se demander si le ministère de l’enseignement supérieur ne fait pas dans le pilotage à vue. Car il est inacceptable aujourd’hui que l’Etat sénégalais se retrouve  au cœur d’une pareille nébuleuse. Ce démontre encore une fois que les autorités n’ont aucun respect pour l’école sénégalaise, encore moins pour les 40.000 étudiants menacés d’exclusion. Aujourd’hui, l’heure est grave car les sénégalais se rendent compte de plus en plus des ratés d’un pouvoir qui ne se préoccupe que de politique politicienne.

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