C’est autour des questions de Me Ousseynou Fall que Khalifa Sall a déclaré : «Avant de venir ici, on m’a dit : faites attention, l’Etat est un goulot compresseur, on va t’écraser. En ce sens que j’ai refusé une autre politique, même si je ne peux pas revenir sur ces offres. C’est pour dire que mes raisons pour lesquelles je suis en prison, sont éminemment politiques».
Parce que dit-il, «ils n’ont pas trouvé de marchés trafiqués, les vérificateurs n’ont rien trouvé dans ma gestion à la Mairie de ville. Je n’ai jamais été épinglé. C’est pourquoi, ils ne peuvent pas y avoir d’association de malfaiteurs, ces fonds sont allés là où ils devaient aller. Comme je suis un homme de principe, ceux avec qui j’étais politiquement ont pris des mesures de me naturaliser». C’est la raison pour laquelle je demande de libérer mes co-prévenus».
Et de conclure : «ce qui me gène, c’est le fait qu’ils sont partis fouiner dans les fonds politiques».