Cuisiné à fond par les enquêteurs, l’imam Ndao défendait avec becs et ongles la charia. Il a déclaré qu’il était de son devoir et de tout musulman de faire en sorte que la charia soit appliquée au Sénégal par le dialogue entre les représentants des deux écoles à savoir les religieux et les constitutionnalistes. Mais il manifestait aussi son soutien aux sénégalais atteints dans leur foi et agressés dans leur croyance, en destination du Niger, de la Syrie et la Libye pour embrasser le « Hidjra » ou le Djihad à chaque fois que de besoin. Réentendu le 29 octobre 2015, Imam expliquait ses rapports avec Matar Diokhané alias Abu Hanwar qui, avait fréquenté son « daara »aux fins de mémorisation du coran et ainsi qu’une des ses épouse venue lui rendre visite à Kaolack.