Autant l’échéance présidentielle se rapproche, autant les spéculations vont bon train du coté des états major politiques de notre landerneau politique national. L’Apr menace d’emprisonner Karim si toutefois il rentre au bercail et le Pds rechigne à changer de fusil d’épaule. Du coup pour la présidentielle, les libéraux risquent de se retrouver sans candidat.
Quand le parti le plus représentatif de l’opposition, le parti démocratique sénégalais (Pds) campe toujours sur la candidature de Karim et refuse par la même occasion une alternative qui lui permettra de changer de fusil d’épaule en cas de force majeur, il y a de quoi s’inquieter pour la régulation du jeu politique. C’est à un véritable jeu de ruse dont nous assistons entre « ceux » qui n’ont d’autre candidat que Karim Wade et « ceux » qui font tout pour empêcher Wade-fils de fouler le sol de la teranga d’ici à la présidentielle. Comme si toute dans cette pléthore de sommités libérales, il n’y a personne à l’exception de l’ « exilé » qui puisse sauver les meubles dans un contexte politique à fleur de peau. Une telle impasse se justifie-t-elle ? A l’évidence, le Pape du sopi aura eu le mérite de démontrer à ses partisans et à la face du monde que seul son fils compte politiquement. Et Macky qui aura bu du lait libéral n’éprouve aucune difficulté à profiter de cet « interstice »de ses adversaires d’en face pour leur couper l’herbe au pied. Ce sera de bonne guerre dira-t-on mais le grand hic décelé par nombre de sénégalais, c’est que Macky se prépare à mener ses adversaires dans un gouffre politique inextricable. La réduction des candidats déclinée vers une candidature unique. Aujourd’hui, le scénario le plus plausible, c’est que Karim ne semble pas rimer avec 2019 !