La tuerie dans la forêt de Boffa s’est invitée mardi dans Rfm matin. L’invité Ousmane Sonko, après avoir condamné cette barbarie, a présenté ses condoléances, non sans réaffirmer son soutien au Gouvernement du Sénégal, et en premier le président Macky Sall.
« Au Sénégal, souligne-t-il d’emblée, notre matière première la plus importante est la paix. Une paix citée en référence à travers le monde ». Mais cela ne signifie pas, précise M. Sonko, qu’il a signé un chèque en blanc au Gouvernement.
D’ailleurs, le député Ousmane Sonko, originaire de ladite région, dit avoir très tôt alerté le Gouvernement de ce qui se passe dans cette partie au sud du pays. « La Casamance, avec 35 ans de conflit, avance-t-il, est une zone sensible, une zone de circulation d’armes légères et d’armes lourdes. Toutes choses qui font que la Casamance doit être gérée avec beaucoup de prudence ».
D’ailleurs, argue le leader de Pastef, le Gouvernement aurait pu profiter de cette accalmie de 4 ans pour restaurer la paix et étouffer les germes de frustrations et autres injustices (le foncier, exploitation des ressources naturelles).
« La Casamance était la dernière zone forestière du Sénégal. Malheureusement, Boffa Bayotte, Bignona et autres zones, regrette-t-il, vont ressembler bientôt au nord du Sénégal ».
Maintenant, Ousmane Sonko dit attendre les conclusions de l’enquête pour connaitre les auteurs et autres commanditaires de la tuerie de Boffa.