Moustapha Niasse s’est prononcé sur le dialogue auquel le chef de l’Etat a invité les hommes politiques. Et pour le Secrétaire général de l’Alliance des forces de progrès (AFP), des échanges existent entre gouvernants et opposants, même s’ils ne sont pas formels.
«Le dialogue est en cours, il se déroule puisque les opposants disent ce qu’ils pensent, nous qui gérons le pouvoir nous disons ce que nous pensons, ce n’est pas un dialogue de sourd parce que nous les entendons et nous les écoutons. Ils nous entendent et ils nous écoutent. Ils savent ce que nous pensons et nous savons ce qu’ils pensent. Donnons le temps au temps », a-t-il dit.
Mais, explique-t-il, le chef de l’Etat a joué sa partition en ouvrant la voie au dialogue et maintenant, c’est autour de l’opposition de saisir la balle au rebond en y participant : «Maintenant, il y a l’actualité présente. Le Président de la République a lancé un appel pour un dialogue national c’est un acte politique qu’il a posé, une fenêtre ouverte dans tous les sens. Quiconque pense que le temps du dialogue physique est arrivé peut venir. Ceux qui pensent qu’ils y a des préalables à régler, des exceptions à gérer, des recherches à approfondir, ceux-là qui ne sont pas prêts, qu’ils continuent de réfléchir et de penser».
Mais, dans tous les cas, relève le président de l’Assemblée nationale, c’est à l’opposition de faire des efforts pour que des échanges franches puissent se dérouler.