Habillés en chemises bleues et tenant des pancartes, les membres du SAES de l’UASZ ont investi la porte d’entrée du rectorat pour y tenir un sit-in, une première activité dans la série d’actions qu’ils comptent mener pour la satisfaction de leurs différents points de revendication.
« Nous avions fait une sortie le 31 octobre dernier, mais nous sommes au regret de constater que les choses restent en l’état. Nous en sommes toujours au même point. Rien n’a bougé jusqu’ici », a regretté la porte-parole du jour Dr Diémé Sow.poursuivi, « nous dénoncions les salles de cours sans tables-bancs, l’absence de bureaux pour les enseignants-chercheurs, la mort de l’internet et la nébuleuse autour de la gestion de la maison de l’Université ».
Devant le rectorat et en présence du secrétaire général national du SAES Malik Fall, les membres de la coordination régionale ont manifesté leur « envie de travailler dans de bonnes conditions », leur « nostalgie d’une année universitaire normale » et leur « vœu de travailler dans univers légalement sain », a-t-elle fait savoir.
Dr Diémé Sow a listé plusieurs points de revendication allant de « l’absence d’amphithéâtres fonctionnels au défaut d’étanchéité dans les conteneurs qui servent dans salles de cours en passant par la vétusté du câblage électrique, le manque de toilettes et un environnement d’insécurité ».
Le secrétaire général national du SAES, Malick Fall qui est en tournée nationale a voulu « coïncider sa présence à Ziguinchor au sit-in de ses camarades syndicalistes en guise de soutien pour la résolution des différents points de revendications ».
« Les revendications ne datent pas d’aujourd’hui à l’UASZ où il y a beaucoup de difficultés. Les revendications sont minimes, à la limite, élémentaires. Réclamer des salles de cours, des bureaux fonctionnels, des toilettes décentes, de l’internet pour un enseignant-chercheur, c’est très élémentaire comme revendications, a estimé M. Fall.
Il a plaidé pour l’instauration d’un dialogue « franc et sincère dans l’espace universitaire et le retour d’un climat propice au travail et à l’excellence (…) ».