Sur la sellette suite à l’affaire Aïcha Diallo, la fillette qui a succombé à une hémorragie dans l’établissement, l’hôpital de Pikine passe lance la contre-offensive. Les travailleurs de la structure sanitaire était en sit-in avant hier pour dénoncer les accusations de négligence dont ils font l’objet dans cette histoire. L’AS rapporte qu’ils ont annoncé une plainte contre X et invité leurs responsables à en faire de même « contre les personnes malintentionnées ».
Les médias sont dans leur viseur. Ils dénoncent : « Nous dénonçons tout cet acharnement que la presse est en train de faire. Nous n’accepterons plus que des gens malintentionnés ternissent l’image de l’hôpital et des personnes qui y travaillent. »
Jurant que la jeune Aïcha Diallo « a été prise en charge du vendredi jusqu’à la phase d’opération » sans que la facture des soins soit présentée à ses parents, les travailleurs de l’hôpital de Pikine invitent les parents de la fillette à « édifier l’opinion sur les causes du traumatisme » qui a emporté cette dernière.
Ils affirment : « La petite est tombé du haut d’un étage et un bois lui a perforé (le rectum). Cela pose un problème. C’est pourquoi nous demandons que l’enquête soit approfondie. Nous demandons à l’hôpital de porter plainte contre toutes les personnes malintentionnées. »
Au-delà, le personnel de l’hôpital de Pikine plaide pour l’agrandissement de la structure sanitaire, qui compte 124 lits pour toute la population de Pikine et ses environs.
Par BN
