Trois mois après le drame du 15 juillet dernier, le stade Demba Diop a reçu, ce samedi la visite du ministre des Sports Matar Ba, accompagné de Aly Ngouille Ndiaye, ministre de l’Intérieur, et de Abdoulaye Nouba directeur de la protection civile, en présence d’Ousmane Ndiaye, directeur du stade. Matar Ba répondait aux questions de nos confrères du quotidien sportif Stades.
Que pouvez-vous dire au monde sportif qui attend avec impatience la réouverture du stade Demba Diop
Tout d’abord, je demande à mes amis sportifs de ne pas être inquiets, car l’Etat est là pour trouver des solutions aux problèmes que traverse le sport à cause de la fermeture du stade Demba Diop.
C’est pourquoi je remercie le ministre de l’Intérieur, qui a pris de son temps pour faire la visite du site fermé depuis le 15 juillet dernier suite aux incidents. Cette visite a pour but de trouver une solution afin que ce stade puisse encore accueillir des manifestations sportives.
Pour assurer la sécurité des spectateurs, nous n’allons pas faire dans la précipitation. Il faut que des experts nous aident à prendre en charges toutes les questions et nous allons nous y atteler très bientôt.
Vous savez que le stade Demba Diop accueille 90% des activités sportives du département de Dakar, aussi bien pour le football que pour la lutte. Pour le football, la situation est moins grave, car nous avons trouvé la parade avec la banlieue.
Il faut prier pour que l’équipe nationale du Sénégal se qualifie pour le Mondial, ainsi le stade Léopold S. Senghor pourra être ouvert pour des matchs du championnat. Je demande aux responsables du mouvement sportif que certaines rencontres majeures soient précédées par des réunions de sécurité pour que tout le monde puisse prendre ses responsabilités et accompagner la réussite des manifestations.
Et pourquoi Demba Diop ne fait pas partie du programme de réhabilitation
On ne peut pas tout faire. La réhabilitation est un programme, une planification. Si on a les moyens, on va raser Demba Diop et en faire une infrastructure de nouvelle génération. Tout va se faire, mais petit à petit.
Par BN