Les cantines qui longent le mur de la cité Alioune Sow de Guédiawaye vont être déguerpies lundi, sur ordre du Sous-préfet Abdoul Aziz Diagne. Cependant, les propriétaires de ces logis, accusés d’occuper illégalement la voie publique, n’entendent pas céder si facilement à la décision de l’autorité administrative. Ils dénoncent une injustice et un forcing.
« Ce que nous déplorons, c’est que même si nous sommes sur le titre foncier de la Société immobilière du Golf, qu’ils (le sous-préfet et ladite société) puissent justifier ça. Parce que les autorisations que nous avons, sont des autorisations sur la voie publique. Ils ne nous ont même pas proposés des espaces (de recasement). Ils nous ont dits : « normalement on ne devrait rien vous donner. On vous donne juste des sommes en guise d’appui que la Société immobilière (du Golf) a données allant de 250 mille à 300 mille’. Nous n’accepterons pas. Nous sommes dans un pays de droit. Nous appelons les autorités à faire une enquête sur le lieu. Si nous sommes sur le titre foncier d’autrui, on va discuter autour d’une table », a pesté Ibrahima Diawara, le porte-parole des propriétaires de cantine.
Aussi ajoute-t-il : « Nous déplorons l’attitude du maire (de Guédiawaye) et du Sous-préfet Abdoul Aziz Diagne. Parce qu’au Sénégal, on sait comment se passe un déguerpissement.
Le Sous-préfet Diagne quant à lui, ne veut rien savoir et somme Diawara et ses camarades de vider les lieux avant lundi.
Par BN