Près de deux millions de musulmans venus du monde entier ont entamé, mercredi 30 août, le hajj : un parcours en plusieurs étapes qui se déroule au coeur de la Mecque, la ville sainte de l’islam, et de ses environs, et qui se terminera quelques jours après la fête de l’Aïd al-Adha, qui sera célébrée ce vendredi 1er septembre.
Comme chaque année, le plus grand contingent est composé d’Indonésiens : cette fois-ci, ils ont atteint le chiffre record de 221 000, soit le plus grand nombre de pèlerins venus de l’étranger jamais enregistré. Les pèlerins iraniens – en moyenne 60 000 tous les ans – sont, eux, de retour à La Mecque après les restrictions saoudiennes de l’année dernière, conséquence de la bataille diplomatique entre Riyad et Téhéran.
En revanche, ce n’est pas le grand afflux du côté des Qataris, soumis à un blocus aérien décrété par l’Arabie saoudite et ses alliés du Golfe depuis le début de l’été. Même si Riyad a annoncé l’ouverture de voies terrestres avec le Qatar en cette période du hajj, la mesure ne semble pas avoir convaincu grand monde.
Mesures de sécurité drastiques
Pour cette édition, les autorités saoudiennes ont mobilisé plus de 100 000 membres des forces de sécurité, 17 000 employés de la protection civile, transportés par 3000 véhicules. Le tout supervisé par plus de 17 000 caméras qui ont été mises en place sur tout le parcours.
Côté installations sanitaires, plus de 2 468 employés du Croissant-Rouge saoudien sont mobilisés, ainsi que 500 volontaires et 326 ambulances. Les équipes de secours disposent aussi de 113 centres ambulanciers et de huit hélicoptères.
Par BN