Où en sommes-nous avec les navétanes ? Voici la question que se posent bon nombre de jeunes issus des quartiers dakaroises, tout particulièrement la jeunesse parcelloise. Cette dernière qui exige des réponses à la question, se trouvent dans le flou total face à cette compétition populaire qui tarde à démarrer.
Pour rappel, le mouvement « navétanes » est né des tournois informels entre des jeunes de différentes rues, puis a évolué en rencontres entre quartiers ou entre villages. Au fil du temps, les quartiers et les villages se sont organisés pour présenter des équipes plus structurées.
Le « navétanes » est réglementé et officialisé à partir de 1973 avec la création de l’Organisme National de Coordination des Activités de Vacances (ONCAV). L’O.N.C.A.V. a obtenu son récépissé de reconnaissance d’association le 06 janvier 1992 (N° 06496 MINT- DAGAT) et est reconnu d’utilité publique par décret présidentiel N° 96 – 688 du 17/08/96.
Cet organisme est chargé, entre autres ; « de l’administration et de la gestion des activités durant les vacances de fin d’année scolaire ; de faire du sport et de la culture des instruments efficaces pour l’unité de la jeunesse de notre pays ; de les mettre au service de l’amitié et de la solidarité entre les peuples ; d’œuvrer à la sauvegarde de l’environnement et à la protection de la nature ».
Aux Parcelles Assainies, les navétanes devraient se dérouler au stade municipal de ladite localité qui est actuellement en chantier ; l’année dernière, c’est au stade Demba Diop, actuellement fermé, que se sont déroulés les matchs. Les yeux sont alors rivés vers qu’une seule option : le stade Iba Mar Diop. Mais malheureusement, le stade en question est également fermé à cause de la réfection du gazon.
Des contraintes qui nous renvoient ainsi à la question suivante : Assisteront-nous aux navétanes, cette année ?
Par BN
