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Les leaders de Manko Taxawu menacent : « Ce sera la victoire ou la mort »

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Du président de la république au Conseil constitutionnel en passant par la Commission électorale nationale autonome (Cena) et le ministère de l’Intérieur, tout le monde en a pris pour son grade, lors du face à face des leaders de la coalition Manko Taxawu Senegaal avec la presse ce Mercredi. Accusant le pouvoir d’instrumentaliser toutes les institutions du pays pour s’attribuer la victoire des urnes dans le département de Dakar, Déthié Fall avertit :

« Tous les pays qui ont eu à basculé dans le chaos et qui ont des difficultés à s’en remettre, ces pays-là ont connu ces situation suite à des élections mal organisées, suite à un forcing et suite à une fraude massive. Le président Macky Sall et son ministre Abdoulaye Daouda Diallo ont encadré cette fraude depuis la revue technique du Code électoral et la refonte totale du fichier électoral »… avant de mettre en garde les autorités : « Il faut que le président de la République arrête. Ce pays ne lui appartient pas et n’appartient pas à son clan (…) La coalition Manko Taxawu Senegaal le dit encore une fois : nous sommes prêts à descendre sur le terrain, nous sommes prêts à nous sacrifier pour que la volonté populaire soit respectée. Il est hors de question qu’il confisque le vote des Sénégalais à Dakar, à Thiès, Guédiawaye, Saint-Louis et dans tous les départements du pays. Le président de la République sait mieux que quiconque qu’il est devenu impopulaire et minoritaire dans ce pays ».

« Le Conseil constitutionnel a déçu »
Les leaders de la coalition Manko Taxawu Sénégal, par la voie de Déthié Fall n’ont pas raté les 7 « sages » dans leurs invectives contre le régime de Macky Sall. Ils ont accusé l’institution d’avoir permis au président de violer la loi à deux jours des élections. « Le Conseil constitutionnel a déçu plus d’un. Comment peux-tu être consulté pour avis (dans la lettre que leur a adressée le président de la république) et produire une décision qui permette justement au président de la république, qui était bloqué à 48 heures des élections, de violer la loi électorale et de forcer une élection », s’est indigné le lieutenant de l’ancien Premier ministre Idrissa Seck.

« Nous n’allons pas dévoiler notre stratégie de combat, mais nous allons résister par tous les moyens »
Le terme est lâché. Manko Taxawu Senegaal ira au front si les résultats annoncés par la Commission de recensement de vote ne sont pas conformes à leur réalité. Même si Déthié Fall ne veut pas dévoiler leur stratégie de guerre. « Nous n’allons jamais vous dévoiler notre stratégie de combat. Mais retenez une chose : Manko Taxawu senegaal va résister par tous les moyens pour rentrer dans ses droits. Parce qu’aujourd’hui nous considérons que le président de la république n’a pas gagné ses élections (…) Nous le considérons minoritaires, il ne peut pas avoir plus de 50 % des voix. Il le sait, sinon il ne s’hasarderait pas à ce système élémentaire de fraude ».
Amadou Ba a transféré plus de 7000 électeurs à Dakar par des ordres de mission
Le ministre des Finances Amadou Ba n’a pas été épargné par les tirs de missile des leaders de la Coalition Manko Taxawu Senegaal. Bamba Fall accuse la tête de liste départementale de la coalition Benno Bokk Yakaar d’avoir abusé des papiers administratifs pour transférer près de 7000 Agents pour la sécurité de proximité (Asp) et policiers et gendarmes à Dakar pour gagner. « Même s’il n’y a pas eu transfert d’électeurs, il y a eu un transfert massif d’ordres de mission. Plus de 7 000 Asp, policiers et gendarmes ont été transférés pour voter à Dakar. Aux Parcelles assainies, même s’ils déclarent l’emporter devant Moussa Sy avec une différence de près de 600 voix, si l’on considère que 1076 éléments des forces de l’ordre ont voté là-bas, ce n’est plus l’expression des Parcellois mais celle des ordres de mission », a révélé le maire de la Médina.
Les leaders de Manko Taxawu Senegaal ont exigé le départ d’Abdoulaye Daouda Diallo du ministère de l’Intérieur.

(Source : PressAfrik)

Par BN

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