La Société Nationale d’Electricité du Sénégal compte réduire considérablement les incidents et coupures d’électricité pendant les périodes de chaleur et d’hivernage. Le Directeur général de la SENELEC était en visite de chantiers, ce samedi, au Centre de dépannage à Hann Mariste, Liberté VI et en centre ville.
«Cette visite nous permet d’expliquer au Sénégalais qui sont les clients de la SENELEC, aux entreprises comme ménages, ce que nous somme en train de faire… C’est d’améliorer la qualité du service mais surtout en période d’hivernage, rassurer les populations, que toutes les dispositions sont en train d’être prises par rapport à la fourniture d’électricité», a expliqué Mouhamadou Makhtar Cissé.
Poursuivant, il a fait savoir que «toutes les demandes de dépannage sont centralisées au niveau du Centre de dépannage de Hann après le dispatching ((la répartition en temps réel de l’électricité en fonction des besoins, par des centres de répartition de l’électricité)… Ensuite, au niveau de Liberté VI, avec un total de sept (7) équipes qui couvrent l’ensemble du territoire de la région de Dakar. Les services régionaux de dépannage se trouvent au niveau des délégations régionales à travers tout le pays».
Selon lui, «le programme important d’investissement que SENELEC est en train de dérouler, consiste à transformer la tension au niveau du centre ville de Dakar et de tout le territoire de façon générale». «On passe de 6/6 à 30. Cette montée de puissance traduit une montée en puissance de la qualité. Cette phase ne concerne que 200 postes pour un montant de sept (7) milliards de F CFA. Un projet que nous réalisons en partenariat avec Eiffage qui à gagné le marché suite à un appel d’offres», a-t-il relevé.
Avant de conclure: «D’ici la fin du mois de juin, la plus grande Centrale solaire du Sénégal sera inaugurée. C’est une centrale de 30 MHW solaire auto-voltaïque. C’est dire que le problème de l’électricité a été totalement dressé par les autorités exécutées par SENELEC. Nous sommes attaqués dans notre maillon faible de notre système qui est la distribution. Une exploitation zéro coupure, ça n’existe pas. Très souvent, c’est le temps d’intervention qui compte».
(Source : PressAfrik)
Par Benjamin
