Me El hadji Diouf soutient que l’Assemblée nationale est le lieu d’une surfacturation de l’ordre de 30 millions de F Cfa par mois pour l’entretien des 200 véhicules des députés et du personnel.
Il détaille : « Chaque véhicule, après chaque vidange, est facturée 180 000 F Cfa, alors que la vidange est à 30 000 ou 40 000 F Cfa. Il y a surfacturation de 150 000 par véhicule et par mois, sur 200 véhicules. Tous les mois, cette somme est détournée à l’Assemblée nationale. Il s’agit d’un détournement de deniers publics. »
Si l’on se fie à Me El Hadji Diouf donc, ce sont 360 millions de francs CFA qui vont dans les poches de personnes véreuses non identifiées. Qui ? Depuis combien de temps ? L’avocat n’a pas donné plus de détails.
Après le scandale des impôts des députés, qui avait défrayé la chronique et placé sous les projecteurs l’inspecteur des Impôts et des Domaines Ousmane Sonko, qui avait donné l’alerte, voilà peut-être celui des véhicules du Parlement. À proximité des législatives, le sujet devrait occuper les débats.
Justement, le chef de file du Parti des travailleurs et du peuple (Ptp) a fait cette grave révélation lors de la conférence de presse de présentation de la coalition qui regroupe sa formation et le Parti de l’avenir et de la solidarité (Pas), le mouvement Dolel sa bop, l’Union sénégalaise pour la démocratie (Uspd), notamment.
Par Benjamin