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Jac Keïta, leader vocal du groupe Takeifa se confie : : « La mauvaise passe de notre père ne nous a pas empêchés de continuer»

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Après 5 ans d’absence sur le marché musical, Takeifa est de retour. Le nouvel opus : Gass-guiss, qui compte 10 titres. Initialement prévue le 14 mai, la sortie nationale de l’album a été reportée au juin, en même temps que la sortie internationale en France.

En marge de la séance d’écoute du nouvel album, hier, Jac Keïta, lead vocal du groupe, a expliqué leur longue période d’absence non sans revenir sur les déboires de leur père, le commissaire Cheikhna Keïta, qui a coûté cher au groupe. « 5 ans sans album, je pense que ce n’est pas un drame.

Nous avons voulu prendre notre temps pour confectionner un produit de qualité et pour l’offrir aux Sénégalais. Nous voulions revenir en puissance et pour ce faire, il nous fallait faire des recherches », explique –t-il. Mais durant cette période, tout n’a pas été rose pour les fils du commissaire Keïta, cité dans une affaire de drogue dans la police.

« Ca a été très dur, mais en aucun cas cela nous a empêchés de poursuivre notre carrière. C’était une période difficile, mais nous l’avons vécue assez sereinement. Il faut aussi dire que cela ne nous concernait pas au premier plan. C’est la vie de notre père », explique Jac qui souligne que le groupe n’a jamais bénéficié du présumé argent de drogue pour financer leurs clips vidéos. « Lorsque nous sortions les clips Get free ou Fire, mon père exerçait à Fatick. Il n’occupait pas le poste qui lui a valu ses problèmes. Seulement, il y a des gens qui cherchent simplement à semer la zizanie ». Il rembobine.

«  Nous étions indémontables ! Seul notre travail importait. Nous sommes des artistes et nous nous sommes fixés des objectifs  à atteindre et c’était bien là notre principal souci ». Même si avoue-t-il, cette affaire, a fermé au groupe énormément de portes. « Cette mauvaise passe que traversait mon père nous a fermé énormément de portes. Des opportunités nous sont passés sous le nez. Aujourd’hui, s’il n’y avait pas eu ce problème, nous aurions dépassé ce stade de notre carrière. Parfois, il nous arrivait de monter des projets et de solliciter des sponsors, mais c’était peine perdue », confie-t-il.

(Source : L’Observateur)

Par Benjamin

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