Les acteurs de la presse, au cours d’une marche de protestation organisée le 3 mai dernier, ont étalé dans la rue les griefs qui minent leur secteur. Ils ont déploré le silence des autorités de l’Etat à ce propos. La Coordination des associations de presse (Cap) a donc tiré un bilan satisfaisant de sa manifestation, laquelle a permis aux travailleurs des médias et au patronat de la presse d’alerter l’opinion nationale et internationale sur la crise profonde qui secoue le secteur, a souligné Bakary Domingo Mané, coordonnateur de la Cap.
«Depuis la marche à l’issue de laquelle un mémorandum a été remis aux autorités, il n’y a eu aucune réaction. C’est un mépris total, malgré les promesses et les relances pour obtenir une date de démarrage des négociations», renseigne le journaliste, dans les colonnes de l’Observateur de ce vendredi 12 mai 2017. «En guise de représailles, l’Etat a bloqué l’aide à la presse», déplore Bacary Domingo Mané selon qui, les autorités du ministère de la Culture ont fait dire au président que l’aide à la presse est en train d’être distribuée.
Devant le blocage noté à ce niveau, la Cap s’apprête à dérouler son deuxième plan d’actions. Et en attendant le remplacement de l’aide à la presse par un fonds de développement de la presse, organisé par le Code, «l’aide à la presse devra être distribuée», exige le coordonnateur de la Cap.
(Source : L’Observateur)
Par Benjamin