La Coordination des associations de presse (CAP) n’est pas prête à lever le pied dans sa détermination de voir le Code de la presse voir le rouge. C’est ce qu’a fait savoir Ibrahima Lissa Faye, membre de cette instance qui s’exprimait sur les ondes de la Vibe radio.
«La Coordination des associations de presse ne va pas lever le pied sur ce combat qui nous est légitime. Dans chaque pays la vitrine principale reste la presse. Au Sénégal, on a tendance à l’oublier et c’est ce qui est à l’origine de la précarité du secteur. Il faut aussi dénoncer la gestion douteuse de la Maison de la presse par un politicien et non par un acteur des médias», a-t-il déclaré.
M. Faye, par ailleurs président de l’Association des éditeurs et professionnels de la presse en ligne (Appel) de poursuivre : «Le combat va continuer afin de permettre aux journalistes et acteurs des médias de vivre de leur métier. La détermination est encore plus présente après la marche du 3 mai dernier».
Selon lui, si les autorités ne réagissent pas devant la détermination des acteurs du milieu, d’autres plans d’action ont été concoctés car, martèle-t-il « Nous avons besoin du Code la presse pour pouvoir réguler les dérives notées sinon nous demeurons vulnérable et ce n’est pas de bonne augure pour le secteur ».
(Source : PressAfrik)
Par Benjamin.