La volonté de s’allier, dans les tuyaux depuis six mois, s’est accentuée avec l’emprisonnement du maire de Dakar, Khalifa Sall, en mars. Aux manettes pour réunir des ennemis d’hier : Abdoulaye Wade. L’ex-président a, par exemple, invité plusieurs leaders, notamment Malick Gackou du Grand Parti, à la Mecque, il y a deux mois. Il a aussi réussi à se réconcilier avec le patron de Rewmi, Idrissa Seck. Au final, dix partis s’associent.
Dans le communiqué qui fait office d’acte de naissance, cette « coalition gagnante » tape sur le régime actuel, critique le « clan Macky Sall » et indique vouloir améliorer les conditions de vie des populations, garantir la bonne gouvernance, renforcer la démocratie. Sous couvert de l’anonymat, un cadre de la majorité indique « ne pas être inquiété, car cette opposition, sans leader, ne représente rien », livre la RFI.
Abdoulaye Wade en France, son fils Karim invisible, Khalifa Sall en prison, il est vrai que le plus difficile débute pour cette coalition qui doit avant tout, car c’est le jeu des législatives, définir ses têtes de liste.
(Source : PressAfrik)
Par Benjamin.