« Il y avait un précédent, car jeudi passé lors d’un match de coupe de la Ligue, il y avait des prémices. J’avais averti, devant des témoins, le directeur du stade, je lui avais demandé de tout faire pour imposer des normes sécuritaires, même si la Ligue ne prend pas ses dispositions. Quand on est venu au stade, nous n’avons vu qu’un policier et un élément d’ASP (Agent de Sécurité de Proximité). C’est insuffisant pour sécuriser un match». Le conseiller technique du président de l’Assur de Richard-Toll, revient ainsi sur son agression lors de la rencontre entre Cossan de Khombole et Assur pour le compte de la 12e journée du national 2, au stade Caroline Faye. Des violences ayant éclaté, la rencontre a été arrêtée à dix (10) minutes de la fin.
Amara Traoré accuse l’adversaire d’avoir tout prémédité. «Quand tu prépares un coup, tu allèges les dispositions sécuritaires. Nous avons tous été attaqués», martèle l’ancien sélectionneur des «Lions».
«J’ai vu des fourches, des râteaux, des bâtons. C’était la guérilla. Heureusement qu’il n’y avait pas eu mort d’homme», s’indigne-t-il. Du coup, il précise «être animé par un sentiment de dégoût et de tristesse pour notre football qui ne mérite pas cela…».
Par Benjamin.