Bouba Ndour est en mauvaise posture. La société Senegindia qui « n’en peut plus de ses attaques sans avoir un droit de réponse » promet de saisir la justice pour propos diffamatoires, accusations sans fondement formulées lors de l’émission de sa propre télévision, à laquelle « il participe en se plaisant à régler malicieusement des comptes personnels ».
La direction de la société promet aussi de saisir le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra) pour utilisation abusive de « son plateau de télévision en sa qualité de directeur des programmes de la Tfm, sans que le droit de réponse ne soit accordé à ceux qui, sans raison, sont jetés en pâture ».
Selon Senegindia, l’acharnement de Bouba Ndour fait suite à une procédure qu’il avait entamé dans le cadre de l’achat d’un plateau nu au niveau du 4e étage d’un immeuble R +5 à Rufisque, suivant un contrat de réservation signé avec la société Global Property, en date du 31/05/2011, pour un montant de 76 millions FCFA payables en 12 mois, avec un acompte de 20 millions FCFA non remboursable en cas de désistement. A en croire la société, le frère de Youssou Ndour n’a jamais traité directement avec eux et n’a pas respecté ses engagements. Tout de même la société, n’a jamais usé de ses clauses contractuelles. Bouba Ndour serait même resté plusieurs mois voire une année sans payer les mensualités. Ce n’est qu’en 2013 que le Directeur des programmes de la Tfm a fini de payer alors qu’il avait pris possession du plateau de l’appartement durant des années en y faisant à sa guise des aménagements. Pire, la société indique qu’elle est souvent interpellée par le voisinage qui se désole des activités nocturnes et incommodantes menées dans l’appartement.
Interpellé, Bouba Ndour n’a pas souhaité répondre aux accusations. Et déclare que l’affaire est pendante devant la justice et tout ce qu’il aura à dire, sera devant la justice.
(Source : Les Echos)
Par Benjamin.