Les élections continuent de mobiliser dans les différentes formations politiques. L’opposition et la mouvance présidentielle en sont encore aux stratégies. Dans la région de Kaolack, la commune de Sibassor s’est distinguée ce week- end par une vaste mobilisation orchestrée par la Convergence des jeunes et cadres de Sibassor.
Ces derniers ont opté pour la sensibilisation à l’inscription massive sur les listes électorales. Aussi ont-ils véhiculé des messages pour que le premier jet qui s’est déjà inscrit aille retirer les cartes biométriques pour se préparer en conséquence en attendant les prochaines joutes électorales. « Les élections législatives sont d’une importance capitale pour la mouvance présidentielle qui doit travailler d’arrache-pied pour une majorité écrasante à l’Assemblée nationale pour permettre au Chef de l’Etat et ses alliés de gouverner dans la transparence et la démocratie », renseigne le docteur Ousseynou Diop.
La jeunesse doit être au-devant de cette mobilisation. C’est pourquoi, dit-il, la Convergence des jeunes et cadres de Sibassor se veut le porte étendard et un exemple dans cette tâche qui va en droite ligne avec les recommandations du Président Macky Sall, par ailleurs leader de leur formation politique.
L’entité n’a pas manqué de dénoncer « l’attitude des acteurs politiques locaux qui ne peuvent présenter la moindre réalisation à Sibassor et qui continuent de masquer les maux de la commune devant les autorités compétentes ».
Sans détours, ces jeunes optent pour une Assemblée nationale de rupture avec à la tête, l’Envoyée spéciale du Chef de l’Etat, Aminata Touré dite Mimi.
Dans la même dynamique, ils attendent de voir l’implication des fils de cette localité dans la concrétisation du programme de politique de développement du pays, matérialisé dans le Plan Sénégal émergent (PSE). Un rappel qu’ils font au Chef de l’Etat : « Les jeunes et cadres de Sibassor travaillent pour le parti et, en militants disciplinés, demandent ainsi l’intégration de la jeunesse de Sibassor à la prochaine législature qui doit être une Assemblée de rupture avec les hommes qu’il faut à la place qu’il faut », explique le docteur Ousseynou Diop. Non sans demander, sur le plan local, aux autorités de prendre en compte les ressources de la localité qui, une fois bien exploitées, peuvent générer des retombées pour la population de la commune voire au niveau national.
« Ce travail doit commencer par les autorités locales. Il faut qu’elles encadrent ne serait-ce que l’exploitation du sel afin de préserver l’intérêt de la population dans le respect de l’environnement », a-t-il conclu.
(Source : Dakar Actu)
Par Benjamin.