Les ouvriers sénégalais des chantiers de l’Etat en ont marre. Ils dénoncent l’exploitation dont ils se disent victimes de la part des employeurs Chinois. « Ils n’est plus acceptable que tout le gouvernement sénégalais suive ces Chinois. Partout où ils sont, ils violent le code du travail », peste Ibrahima Sarr, Secrétaire général de la Confédération démocratique des syndicats libres du Sénégal (Cdsl). Réunis en assemblée générale des travailleurs des travaux publics, les ouvriers ont menacé « de procéder à un arrêt de travail, c’est à dire une grève générale» si leurs conditions ne sont pas améliorées. Ces travailleurs réclament un contrat de travail, une couverture maladie et un meilleur traitement salarial. Ils perçoivent entre 2000 et 2500 FCFA par jour et 300 FCFA pour les heures supplémentaires.
Ces manœuvriers, maçons, peintres, ferrailleurs, etc, opèrent sur l’autoroute Illa Touba mais aussi sur le site de la construction de l’arène nationale.
Par Benjamin.