Au Sénégal, tous les prétextes sont bons pour discréditer l’adversaire politique. Si l’opposition n’a pas hésité à imputer au président Macky Sall la défaite d’Abdoulaye Bathily qui était candidat à la présidence de la Commission de l’Union africaine, les jeunes de la Cojer, eux, ont retourné les accusations pour indexer un absent très présent sur la scène politique, Abdoulaye Wade pour ne pas le nommer.
«Si aujourd’hui on nous dispute la présidence de la commission de l’UEMOA, c’est à cause des errements diplomatiques de Wade avec son accord avec le Niger. Abdoulaye Wade a fini de mettre à genou notre diplomatie», accusent les cadres des Cojers de Casamance, dans les colonnes de Libération quotidien.
«L’Afrique du Sud et bien d’autres Nations ne nous ont pas soutenu parce qu’elles gardent par devers elles ce comportement malsain de Abdoulaye Wade lorsqu’il était à la tête du Pays. Ce sont des bombes à retardements que l’ancien chef de l’Etat avait laissés et qui sont en train d’exploser sur la tête de Macky», théorise MoussaBalde, porte-parole des cadres des Cojers de Casamance.
