Une équipe pluridisciplinaire sénégalaise sur la lutte contre la maladie à virus Ebola participera du 12 au 22 août prochain en République démocratique du Congo (RDC) à une session de partage d’expériences sur la coordination, la surveillance épidémiologique et le suivi des contacts, indique un communiqué parvenu à l’APS.
Cette équipe pluridisciplinaire est composée d’agents du Centre d’opérations d’urgence sanitaire (COUS), de l’Equipe mobile d’intervention spéciale (EMIS), de l’hôpital régional de Kaolack, du Centre hospitalier universitaire de Fann et des Centres de traitement Ebola (CTE) de Dakar, Kolda, Tambacounda et Thiès, Kolda et Tambacounda.
Ces agents de santé ont été envoyés en formation en RDC par le ministère de la Santé et de l’Action sociale, en collaboration avec l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA).
Ils partageront aussi avec les experts de la RDC, leur expérience en matière de lutte contre la maladie à virus Ebola dans les domaines de la gestion d’équipes d’intervention rapide (EIR) et de la logistique d’urgence, de la communication et de la prise en charge psycho-sociale.
Cette mission permettra également de former un pool de formateurs nationaux qui seront en mesure de mieux organiser le fonctionnement des centres de traitement et de transit et d’appliquer les procédures opérationnelles
A leur retour de la RDC, ces agents de santé participeront aux sessions de formation de leurs collègues sur les procédures opérationnelles normalisées (PON) de lutte contre la maladie à virus Ebola organisées par le COUS du 1er septembre au 30 novembre 2015 prochain vec l’appui de l’Unicef.
Ces formations sont destinées à quelque 1.369 agents de santé (médecins, infirmiers, agents d’hygiène, sages-femmes, etc.) de Kédougou, Kolda, Tambacounda mais également de Dakar, principale ville de destination des personnes venant de la Guinée où sévit encore l’épidémie.
Des sessions de formation de ce genre financées en mars 2015 par la JICA au profit des agents de l’EMIS, des médecins chef de régions et des équipes des Centres régionaux de traitement (CRDT) et avaient aidé à améliorer la maîtrise et l’appropriation par tous les acteurs, des procédures de fonctionnement des CRDT et de prise en charge des personnes avec des cas d’Ebola suspectés ou confirmés.