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Alpha Condé : Les raisons de ma visite au Sénégal

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condeLe président de la République guinéenne, SEM. Alpha Condé, effectue une visite officielle au Sénégal du 6 au 8 août prochain.

“Ce sera ma première visite officielle au Sénégal. En tant que Président, j’ai été trois fois au Sénégal, mais pas en visite officielle. La première fois, le Président Abdoulaye Wade m’avait invité à assister à une manifestation organisée par les femmes. La deuxième fois, c’était lors du sommet de la Cedeao et la troisième fois, c’était à l’occasion de la Francophone. Mon collègue et jeune frère, Macky Sall, avait déjà fait une visite officielle en Guinée. C’est une visite pour montrer les liens d’amitié entre le peuple sénégalais et guinéen.

Il y a aussi les rapports fraternels d’intérêts commun qui me lient à mon jeune frère, Macky Sall, pour lui montrer que nous nous battons pour les mêmes causes et que nous devons nous donner la main”, déclare Alpha Condé dans l’émission “Questions Directes” de la Tfm qui sera diffusée aujourd’hui.“Nous allons aborder beaucoup de questions, mais essentiellement deux points : l’énergie et la sécurité. L’énergie parce que nous avons un grand déficit en énergie. Le Sénégal et nous, sommes membres de deux organisations que sont l’Omvs (Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal : Ndlr) et l’Omvg ( Organisation pour la mise en valeur du fleuve Gambie : Ndlr). La sécurité, parce que nos pays sont menacés. Il y a le terrorisme qui n’existe plus seulement au Nord Mali. Tous les pays frontaliers sont menacés.
Nous avons vu ce qui se passe au Sud. Récemment, nous avons envoyé des troupes à Mandiana. C’est extrêmement important quand on y ajoute la circulation des armes légères. Il y a beaucoup de gens désoeuvrés parmi les anciens combattants. Que ce soit en Sierra Léone, au Libéria, qu’en Côte d’Ivoire. Le problème de sécurité est fondamental. Il faut que nous prenions les devants avant qu’il ne soit trop tard”, explique le président guinéen.Selon lui, « il ne faut pas attendre que les gens commencent à tirer, en se cachant sous le voile intégral. Il faut que nous soyons conscients du danger potentiel. Nous devons avoir des accords de coopération, d’échanges d’informations avec tous les pays voisins, mais aussi des patrouilles communes dans nos frontières », propose-t-il.

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