«Nous serons le premier pays membre du Cames à mettre en œuvre la réforme du titre. Ce qui simplifie le titre des universités. Au 1er janvier 2016, la réforme va entrer en vigueur. Il n’y aura plus d’assistants et de maîtres-assistants. Nous aurons des maîtres de conférences de première et de deuxième classe», a soutenu le ministre de l’Enseignement supérieur, Mary Teuw Niane dans un entretien à L’Observateur, ce mardi au lendemain de la signature d’un protocole d’accord portant sur l’élargissement du Conseil d’administration aux étudiants et professeurs.
Quant aux changements qui seront opérés autour de la loi cadre, notamment la composition du Conseil d’administration, principale pomme de discorde entre le gouvernement et les syndicats, il s’agit, explique le ministre, de l’augmentation du nombre d’enseignants, qui passe de 5 à 7. On passe de 3 enseignants de rang magistral à 4, de deux enseignants de rang B à 3. Ce qui fait une augmentation de deux enseignants.
La représentation des étudiants, quant à elle, passe de 2 à 3, et celle du personnel administratif et technique de 2 à 3. «On se retrouve avec une composition du Conseil d’administration de 20 membres, dans laquelle, la représentation du corps universitaire a augmenté de manière significative, puisqu’elle passe de 10 à 14. Et ainsi, aucun des acteurs n’aura la majorité à lui seul afin que le Ca puisse pleinement jouer son rôle d’orientation, de contrôle et de définition des orientations stratégiques de l’université. Les enseignants seront au nombre de 8 en plus du recteur», poursuit le ministre satisfait de ces «accords historiques importants, puisque, dit-il, c’est la première fois que le gouvernement du Sénégal s’engage mettre en œuvre la réforme du titre».