Le chef de l’Etat Macky Sall qui avait promis 500 mille emplois alors candidat à la présidentielle, estime avoir déjà engrangé 411 000 emplois depuis lors. Le Président attendrait 75 à 80 mille emplois pour cette année. Des chiffres rassurants qui cadreraient d’avec sa promesse d’avant 2012.
La dernière ligne droite menant à la présidentielle de 2019 placerait les sénégalais devant une bataille de chiffres en ce qui concerne le nombre d’emplois crée par le Président Macky. Alors que l’opposition ne cesse d’émettre des réserves sur le grossissement des chiffres fournis par le gouvernement sur le cadre macroéconomique du pays, le chef de l’Etat fait son bilan en termes d’emplois crées. Ainsi, en présidant, hier, la remise solennelle des cahiers de doléances par les syndicats des travailleurs, le Président Macky a indiqué que son gouvernement a crée « 411 000 emplois nets » depuis son accession à la tête du pays. Le Premier sénégalais a en effet souligné que ce chiffre ne prend pas en compte les emplois non-salariés notamment ceux du domaine agricole et d’autres emplois de l’informel. Et qu’il attendrait 75 voire 80 mille emplois pour cette année. Des chiffres très rassurants qui démontrent à suffisance que d’énormes efforts ont été consentis par les pouvoirs publics dans la création d’emplois. Toutefois, après les réserves de l’opposition qui se garde bien d’apprécier ces chiffres, des membres du secteur privé national ont naguère émis, eux aussi, des réserves sur la pertinence de ces chiffres du gouvernement. C’était à l’occasion du « Point économique » organisé récemment par le ministère de l’Economie des Finances et du Plan en ce qui concernait les chiffres de croissance brandis par les services de l’Etat. Il est vrai qu’il serait très difficile au commun des mortels sénégalais de vérifier avec exactitude la fiabilité de ces chiffres sur les emplois crées sous Macky, mais si ces statistiques s’avèrent vraies, c’est que le Président Macky aura été en adéquation avec sa promesse de créer 500 mille emplois, lors la campagne électorale de 2012. A contrario, ce ne serait que partie remise pour ses adversaires.