La spécificité du pic, ce n’est point de résoudre l’équation d’une épidémie mais il en détermine la courbe de la propagation.
S’il est vrai que l’étude du pic procède d’un faisceau de facteurs, il en résulte qu’au Sénégal, le débat fait rage autour d’un pic sur lequel les scientifiques et les spécialistes en médecine rivalisent d’ardeur sans arriver à convaincre de la pertinence de sa survenance à l’état actuel des choses.
Mais quand le Pr Moussa Seydi aborde le pic, on donne de la crédibilité à ce qu’il avance. S’il est vrai que les recherches sur Sénégal7 ont débouché sur trois évolutions de la maladie à coronavirus en fonction d’un pays donné, le Sénégal se retrouve à l’étape du pic et du plateau.
Il y a un net infléchissement du pic (summum de la propagation) qui s’est transmué en plateau (stabilisation) d’après Pr Moussa Seydi sur les colonnes du journal Observateur de ce lundi.
Il a indiqué qu’il ya un pic avec 177 patients et depuis lors il ya un plateau. C’est pourquoi, poursuit-il, on pourrait commencer à voir le bout du tunnel, à condition que les mesures barrières soient respectées par une frange importante de la population.
Ainsi, après le pic et le plateau, c’est la décrue qui coïncide avec la tendance baissière de la maladie à coronavirus.Ce qui n’est pas encore le cas