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Basculement : La presse sénégalaise de plus en plus divisée en chapelles politiques !

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La presse sénégalaise est naturellement connue pour son professionnalisme, son entregent et sa détermination à renforcer la démocratie. Mais le grand hic, c’est qu’en raison de ses difficultés financières criardes, elle se fait désormais  l’écho de la guéguerre entre chapelles politiques.

La presse sénégalaise est aujourd’hui en bute à de véritables difficultés financières. D’ailleurs les signes et signaux sont là visibles à tout point de vue. Les entreprises de presse traversent des moments très difficiles s’elles ne mettent pas la clé sous le paillasson. En effet à  l’exception des médias du service public communément appelés médias d’Etat, ceux du privé connaissent de véritables difficultés financières. L’aide à la presse qui était jadis servie est aujourd’hui assujettie à une réglementation aussi complexe qu’énigmatique dont les tenants et les aboutissants suscitent toujours des doutes. Preuve que le pouvoir entretient toujours une relation de «  je t’aime moi non plus » avec la presse privée. Tous les acteurs de la presse sénégalaise sont d’un commun accord sur la notion de liberté de presse et le droit inaliénable du public à l’information. Informer juste et vrai demeure ainsi le crédo jusqu’ici observé par tous ou presque. Mais la ribambelle quotidienne de titrailles des médias a connu une telle distorsion que la plupart des sénégalais n’arrivent plus à s’y retrouver. En effet  certains médias barrent des Unes qui se rejoignent sur des thématiques bien ciblées, tandis que d’autres prennent le malin plaisir à les contrer. D’autres  par contre s’efforcent de traiter l’info sous un angle  plutôt neutre. Ainsi, cette disparité criarde au niveau des Unes politiques des médias révèle sans ambages que la presse sénégalaise glisse drastiquement vers des querelles de chapelles politiques. L’on ne sait si c’est pour des raisons strictement financières ou non mais dans tous les cas, le mal est là et risque à bien des égards de dévier (notre) presse de sa trajectoire de « vigile « de la démocratie sénégalaise.

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