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Mode : Adama Paris : « Je veux rassembler les créateurs autour de la culture noire »

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adamaLa styliste sénégalaise Adama Paris soutient que la Black Fashion Week, un événement mode qu’elle a lancé et dont la troisième édition vient de se dérouler, les 3-4 octobre, dans la capitale parisienne, s’inscrit dans une perspective de « rassembler des créateurs d’horizons divers autour de la culture noire ».

« Je veux rassembler des créateurs d’horizons divers autour de la culture noire. Il n’est pas nécessaire d’être noir pour aimer cette culture tout comme il n’est pas obligatoire d’être blanc pour aimer la culture italienne », a-t-elle déclaré dans une interview parue sur le site dédié à l’actualité africaine par le magazine français Le Point.

« Ce qui m’intéresse, c’est la mondialisation de la mode et pas seulement montrer des créateurs africains. Le nom Black me plaît car je suis une provocatrice mais ce parti pris revendicatif gêne les gens », a dit Adama Paris, déjà promoteur de Dakar Fashion Week.

Quatorze stylistes d’origine africaine, dont l’invité d’honneur Xuli Bët, ont présenté leur dernière collection, lors de la dernière Black Fashion Week (BFW), dans les locaux du pavillon Cambon, non loin de la rue de Rivoli, à Paris.

Mame Fagueye Bâ (Sénégal), Khothatso Tsotesi (Afrique du Sud), ont pris part à cet évènement, en même temps que la marque tunisienne Fanzy Couture.

« J’ai créé cet événement pour promouvoir les créateurs et la mode africaine. Je voulais faire quelque chose de grand dans un bel endroit, là où ont lieu les défilés parisiens. La mode évolue sans cesse et dans vingt ans, il y aura encore des nouvelles choses », a expliqué Adama Paris.

« Cette année, mon idée était d’inviter quatre Sud-Africains et deux Nigérians afin d’ouvrir davantage l’événement aux anglophones », a-t-il souligné, évoquant les nouveautés de la troisième édition de la Black Fashion Week.

« Les Afriques, francophone et anglophone, ont une vision de la mode complètement différente. Le but est que chacun se nourrisse de l’autre. Malheureusement, nous avons dû faire sans les stylistes nigérians Eijiro Amos Tafiri et McMeka, car leurs visas ont été refusés par l’ambassade de France », a-t-elle relevé.

« Ce n’est pas la première fois et c’est fort regrettable. Déjà lors de la première édition, la styliste malienne Mariah Bocoum, sœur de la chanteuse Inna Modja, s’est vue réserver le même sort », a signalé Adama Paris

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